Dégâts des chutes de météorites et Cratères

Les dégâts:


¤ A l'échelle terrestre, on estime que les risques les plus importants correspondants à la chute de météorites se résument à la modification de la planète, et donc de la vie sur Terre, voire même à la destruction de celle-ci.

Depuis 4,5 milliard d'années jamais la Terre n'a été détruite puisque nous sommes encore là. Et cela pourrait encore durer un moment puisque des scientifiques ont démontrés que pour déplacer la Terre et la faire ainsi dériver de son axe de rotation autour du soleil, il faudrait la puissance d'une météorite d'une masse de plusieurs milliers de milliard de tonnes.
Or le risque de rencontrer un élément d'une telle puissance est infiniment petit. La plus grande météorite qui a été recensée à ce jour fut trouvée en Namibie en 1920. Il s'agit d'une météorite métallique composée d'un alliage fer-nickel, son poids a été estimé à environ 60 tonnes.



Ces deux photos, ou plutôt images de synthèse, représentent la chute d'une météorite conséquente sur la Terre.
On peut voir ici les deux premières étapes. Cette météorite entraînerait la destruction totale de la vie sur Terre, non seulement de part l'impact mais aussi par les conditions thermiques, en effet chaque partie de terre brûlerait.






¤ A l'échelle humaine, les risques tournent autour de dégâts corporels et matériels cependant aucune mort humaine n'a été causée par la chute d'une météorite jusqu'à ce jour.

Ici, une voiture atteinte par une météorite.
L'impact est donc bien visible, il peut paraître impressionnant pour certains, mais là encore heureusement, cela n'aura détruit qu'une voiture.






Cratères:


¤ Les météorites ont une vitesse remarquablement élevée. Cependant à leur entrée dans l'atmosphère, la résistance de l'air et certains phénomènes thermiques entraînent une diminution de la vitesse et de la masse de celle-ci; aussi les petites météorites ne laissent pas une trace profonde dans la terre.
Néanmoins, les grosses météorites sont capables de creuser des cratères de grande dimension en heurtant le sol. Le phénomène d'érosion modifie le relief terrestre de façon perpétuelle; de sorte que les cratère peuvent être dissimulés, ou deviennent difficiles à reconnaître, sur la Terre, en comparaison à la Lune.


Sachant que la Lune et la Terre ont eut un début d'histoire, un début de vie semblables, les recherches de cratères et cicatrices sur Terre ont permis petit à petit une meilleure compréhension et une meilleure étude des images prises par satellites, stations, navettes,... concernant la Lune.




¤ Les cratères d'impact sont identifiés notamment par leur forme en dépression circulaire, mais aussi grâce à l'état des roches ayant reçu de tels projectiles.
Le premier cratère d'impact reconnu fut le cratère de Barringer en Arizona (meteor crater), découvert en 1871 et reconnu en 1905 par Daniel Moreau Barringer. Ce cratère de 1200 mètres et d'une profondeur de 150 mètres a été causé par Canyon Diablo, une météorite estimée à 2 millions de tonnes. En 1994, sur Terre environ 80 cratères de météorites ont été identifiés à partir de l'étude des roches ayant reçues cet impact.




¤ En 1980, une découverte importante va amener à de nouvelles hypothèses. Des concentrations d'iridium***, 20 à 160 fois supérieures aux concentrations normales sont retrouvées dans une couche fine de sédiment, estimée à l'époque très éloignée des crétacé-Tertiaire (65 millions d'années). Mais plus étonnant encore, ce phénomène se retrouve dans d'autres pays plus ou moins éloignés comme l'Italie, le Danemark, ou la Nouvelle-Zélande, et suppose donc la chute d'une énorme météorite. Les bouleversements des conditions climatiques qu'aurait engendrés celle-ci, auraient amené certains chercheurs à penser qu'elle aurait provoqué, entre autres, la disparition des dinosaures. Ces modifications importantes ont incité les géologues du XIXème siècle à la déterminer comme la limite entre l'ère secondaire et l'ère tertiaire.

***Iridium: Elément chimique de numéro atomique 77 de masse atomique 192.22 (Ir), analogue au platine. C'est aussi un petit métal blanc grisâtre insoluble dans les acides et qui fond à 2443°C